Simons Says Dance Part +
Simons Says - Aujourd’hui, c’était le grand jour, le fameux jour j. L’émission organisait le concert final, et c’était l’occasion ou jamais de montrer de quoi il était capable aux yeux du public. Il était conscient qu’il n’avait pas participé à la majorité des entrainements retransmis à l’écran, mais ce n’était pas une raison pour lui de perdre espoir. Il avait encore toutes ses chances de conquérir le coeur des personnes qui suivaient l’émission. Que ce soit celles qui étaient présentent dans la salle de concert, ou bien celles qui observeront sa performance, derrière leur écran, une fois qu’elle sera diffusée.
Il inspire longuement, le britannique. Mais il n’est pas nerveux. C’était un avantage qu’il avait par rapport à la plupart des autres candidats, d’ailleurs. Sa carrière d’acteur, sa popularité, lui avait permis de se rendre sur des scènes similaires. Des remises de prix, et des remerciements. Il avait déjà fait face à un public important, comme celui qui attendait non loin d’eux. Il pouvait ressentir le trac de certains, le soulagement de ceux qui venaient de passer, essayant de faire abstraction de tout ça, de ne pas se retrouver déstabilisé avant de monter sur scène. C’était bientôt son tour, on venait de lui dire de se préparer. Lui, qui était pourtant prêt depuis plusieurs heures, commençait néanmoins à douter. Est-ce qu’il avait fait le bon choix, finalement ? Ce n’était pas de la nervosité, simplement des doutes qui commençaient à faire irruption dans ses pensées. Il regarde sa montre, pour la énième fois. Il a l’impression que le temps passe au ralenti, et pourtant à la vitesse de la lumière. Il a l’impression que cela fait des années qu’il attend son tour, mais que ce dernier arrivera bientôt trop vite. Tic. Tac. Tic. Tac. Le candidat précédent revient, c’est à lui. Il inspire longuement de nouveau, ce n’était plus l’heure de remettre en cause ses choix. Si ce n’était pas les bons, ce n’était pas grave.
La scène est sombre, le temps de le laisser s’installer au centre. Son but, aujourd’hui, c’était surtout de montrer de quoi il était capable. Et si le chant et le rap n’était pas de son domaine, la danse l’était parfaitement. Les premières notes de Simons Says résonnent, alors qu’il remet en place le micro près de sa joue. Aujourd’hui, il misait tout sur la performance, sur ses talents en danse.
“Yo, Simons Says.” Trois premiers mots qui annoncent le début de sa prestation en solo, alors qu’il se met à danser sur un arrangement instrumental de la chanson. Ses pas sont précis, il les a répété assez pour arriver à les faire sans se tromper. Nymphéa avait été là pour lui apporter une aide supplémentaire, alors que les professeurs de Produce U n'enseignaient pas à pas d’heure. Il se laisse emporter par la musique, fixant de temps à autre le public face à lui, difficilement discernable dans une telle pénombre. Il danse, une bonne partie du temps qu’on lui a accordé. Mais ce n’était pas une raison pour mettre de côté le reste. Alors une fois le moment venu, il commence à rapper, les premières phrases originale de la chanson. Le couplet, il laisse les voix de son arrangement en chanter une partie, reprenant les quelques paroles restantes avant le refrain.
“Simons says uri real vibes killer~” Mais son temps est bientôt écoulé, et s’il n’avait choisi que de performer de vive voix un refrain et un couplet, il espérait que c’était assez. Parce que c’est ce pourquoi il était sur scène, faire une performance qui plairait au public.
“We don’t pay no tension…” Qu’il finit, le souffle court, un air sérieux sur le visage, alors qu’il a envie de sourire, fier de lui. Ce n’était pas la plus parfaite des performances, mais il savait qu’il avait fait de son mieux, et qu’il avait donné le meilleur de lui même. Les cartes étaient désormais dans les mains du jury et du public, il ne pouvait rien faire de plus, si ce n’est donner le meilleur de lui même encore une fois, pour la prochaine performance. Il laisse sa place au prochain candidat, lui souhaitant bon courage. La plupart avait bien géré leur prestation, il ne pouvait pas le nier : la concurrence était rude.