Nymphea me caressait les cheveux pendant que je reprenais mon souffle. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine comme s’il y avait été emprisonné contre son gré. Il me fallut un peu de temps pour descendre de mon nuage, retrouver aussi une vue moins troublée. La chorégraphe avait été une amante fabuleuse. Je ne revenais toujours pas du faites qu’elle ait succombé à cette forte attirance qui existe entre nous. Elle avait toujours mis des barrières qui avaient fini par réduire mes espérances à des polly pocket. Je ne pensais pas avoir ma chance une seule seconde. Je ne souhaitais pas mettre de mot ce que nous vivions parce que je craignais sa réponse. On avait une belle bulle autour de nous. Pourquoi la faire éclater tout de suite ? Nous aurons bien le temps pour regarder la réalité en face. Je réclamais un repas parce que mes forces avaient bien été aspirées par ce que nous venions de faire. Je me marre devant ses paroles, roucoule non sans louper une miette de sa sortie. Nymphea est une femme magnifique, impossible de ne pas remarquer sa beauté. Il faudrait être aveugle ! Je m’installe en tailleur dans le lit alors qu’elle revient avec les boissons et les snacks. Mon estomac gronde sa faim mais mes yeux l’observent nourrir un animal. « Un gecko ? J’en avais jamais vu ! » Je prends mon verre tout la regardant. « Elle ne devrait pas avoir une maitresse aussi belle. » Autant je ne veux pas voir les choses en face, autant je veux bien passer mon temps à la regarder elle. Je me mets sur mes genoux pour passer mes bras autour de son cou. Je l’embrasse tendrement. « Sache que je ne partage pas… J’aime pas ça… »